4 juin 2008
Le gouvernement retire ses plaintes contre Llaitul et Painemil.
Source Elias Paillán
Jvfken Mapu / Observatorio de Derechos de Pueblos Indígenas
![Hector Lleitul]()
Le ministère public a abandonné son accusation contre Hector Llaitul dirigeant de la CAM, accusation qui le rendait responsable de l’incendie d’une machine forestière sur le fundo “las praderas” de cholchol qui s’est produit le 25 décembre 2006.
Il s’est révélé que l’accusation était sans fondement, elle était soutenue par le ministère public les entreprises forestières Creces et El Laurel et rendait responsable Hector Llaitul et Roberto Painemil d’être membres du commando de huit personnes armées qui a réalisé l’attaque.
« Effectivement l’intendance a présenté une accusation contre les inculpés et ceux qui sont responsables, le temps est passé et elle n’a sollicité aucune autre information et n’a produit aucun autre écrit. J’ai entendu dire qu’elle ne s’est pas présentée aux autres audiences en dehors de celle de la formalisation” a déclaré le juge chargé du cas Vania Arancibia.
La représentante du gouvernement a déclaré qu’elle n’a pas poursuivi son accusation suite aux instructions de l’intendant Eduardo Klein parce qu’il n’y a pas de preuve suffisante pour cette cause. Hier, à la fin du deuxième jour du jugement oral contre Llaitul, le juge Guzman qui dit défendre gratuitement Hector Llaitul, a de plus prouvé l’absence de relation entre le groupe d’incendiaires de la succursale bancaire de Conception et l’inculpé.
Guzmán qui a été nommé, hier directeur du centre d’études des droits de l’homme de l’Université centrale a déclaré au journal austral que la CAM a rejeté sa participation dans les faits et a ajouté que la participation de ce groupe dans un attentat est une machination de forces factieuses qui payent des hommes de paille pour qu’ils fassent ce genre de travaux et que l’on pense que les mapuches sont des terroristes, je pense que ce sont les entreprises forestières, les fabriques de cellulose, et les agriculteurs qui sont en colère”.
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