14 septembre 2007
Le gouvernement chilien va devoir s’expliquer
Source Europa Press
Le comité d’élimination de la discrimination raciale CEDR des Nations Unies à Genève a sollicité officiellement de l’état chilien que le 30 novembre prochain, celui-ci lui remette un rapport en réponse à la plainte pour racisme et dommages à l’environnement présentée par les indigènes mapuches et les paysans qui vivent dans la région chilienne de l’Araucanie.
Conséquence de cette plaine, le Chili devra aussi comparaître en Mars 2008 devant le dit comité. La plainte a été déposée au début de l’année par les communautés affectées par les décharges et usines chimiques qui travaillent sur les rivières de l’Araucanie et est appuyée par différentes organisations comme le Réseau d’action pour les droits de l’environnement (RADA) la coordination territoriales d’identités territoriales mapuches (CITEM) l’observatoire latino-américain des conflits d’environnement (OLCA) ou l’observatoire des droits des peuples originaires (ODPI)
Le document mentionne la discrimination existante dans la « politique publique de l‘état et les politiques économiques du secteur privé », ce que les Nations Unies ont défini comme « pratiques actions ou inactions, intentionnellement ou non, qui agresse l’environnement, la santé, la biodiversité, l’économie locale, la qualité de vie et sécurité des communautés, travailleurs, groupes ou individus basées sur la race, la couleur, le sexe, la caste, l’ethnie et/ou l’origine nationale »
Les plaignants considèrent que l’acceptation de la plainte « n’est pas seulement un succès pour les communautés qui ont déposé plainte et une avance en ce qui concerne les améliorations espérées de leur critique situation actuelle, mais aussi que cette acceptation marque un nouveau précédent dans le système international sur ces questions ». |