Mapuche-hommes de la terre
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Informations en bref.:

17 juin 2008
Menaces contre le conseil de toutes les terres.
Source: Aucanhuilcaman.

Dans une déclaration publique le leader mapuche Aucan Huilcaman a dénoncé les menaces de personnes armées dont ont été victimes les dirigeants du conseil de toutes les terres.

Selon le conseil, le 16 juin vers 19 heures 30, deux personnes qui se déplaçaient dans un véhicule rouge ont sorti une arme à feu et ont tiré sur le local de l’organisation mapuche et criant des insultes racistes contre les personnes qui se trouvaient sur les lieux.

Face à la gravité des faits la police a été prévenue mais le juge ne s’est pas déplacé, la police a declaré qu’elle chercherait des preuves.

Les carabiniers qui se sont ensuite rendus sur les lieux et qui ne disposaient que d’une lanterne, n’ont pas retrouvé de douilles, par contre ils ont enquêté sur le nombre de personnes qui se trouvaient à l’intérieur du local.

Dans sa déclaration Aucan Huilcaman a déploré que le juge ne se soit pas rendu sur les lieux en ironisant sur la célérité avec laquelle la police enquête quand des faits similaires affectent à des non mapuches. Il a ensuite rappelé que c’est la deuxième fois que des faits de cette nature se produisent en faisant allusion au jour où il a été menacé en pleine rue par un ex militaire et a été victime de tirs à bout portant.

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18 juin 2008
La CAM occupe le fundo où est mort Mathias Catrileo
Source: www.australtemuco.cl

Vers 8 heures du matin une vingtaine de mapuches de CAM ont occupé pendant une demie heure le fundo Santa Margarita de Vilcun, propriété de l’agriculteur Luchsinger qui est sous protection policière permanente.

C’est sur ce même terrain qu’a été assassiné le 3 janvier, Mathias Catrileo. Les mapuches se sont affrontés à la police durant 15 minutes et ont ensuite abandonné les lieux en criant des consignes contre Luchsinger.

Ils ont laissé sur les lieux une banderole sur laquelle ils affirment qu’ils n’abandonneront pas la lutte. Un des dirigeants a déclaré nous sommes entrés sur ce terrain parce qu’il nous appartient. On ne déplore aucun blessé ni détenu. Pour sa part Luchsinger a déclaré qu’il n’était pas disposé à vendre ses terres,

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