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Informations en bref.: |
6 février 2008 La CAM a revendiqué l’attentat contre les camions qui circulaient sur la route 5 dans un communiqué, l’organisation a notamment déclaré dans un communiqué une de nos organisations de résistance mapuche a agit contre les intérêts capitalistes qui circulent sur notre cher territoire, sur une des routes qui a le plus détruit l’intégrité de notre culture et notamment le « by-pass de Temuco ». Communiqué de la CAM « Pour ce qui concerne la fin de la très longue grève de la faim de notre soeur Patricia Troncoso, nous voulons exprimer notre joie de voir celle-ci se terminer, elle a privilégié sa vie et la CAM a toujours revendiqué la vie comme axe central de notre pratique politique, raison pour laquelle nous attribuons beaucoup de valeur à cette décision. Dans l’avenir la présidente Bachelet devra assumer et garantir la récupération complète de la santé de Patricia, parce que, par son indolence, ses tergiversations et sa superbe elle a mit en péril la vie de notre sœur. Nous dénonçons, une fois de plus, le traitement raciste, vexant et violent qui est appliqué aux prisonniers politiques mapuches, et en particulier dans le cas de Patricia Troncoso qui a du risquer sa vie durant 112 jours pour obtenir des bénéfices pénitentiaires qui sont automatiques pour n’importe lhttps://www.mapuches.org/files/bref/equel des détenus. D’autre part, et comme toujours l’a fait l’état, le gouvernement tourne le dos au peuple mapuche en laissant de côté les accords sur les demandes de fond de la grève de la faim qui sont : démilitarisation des zones en conflit, liberté pour tous les prisonniers politiques mapuches, dérogation à la loi antiterroriste et utilisation de témoins sans visage, révision du procès Poluco Podenco. Au contraire de cela, le gouvernement a augmenté la persécution des communautés en lutte et les perquisitions continuent à Rukañanco, Tirua sud et Lleu Lleu en Arauco et à Ercilla et Vilcun dans la neuvième région. Dans ce contexte, il n’y a pas de dialogue possible avec ce gouvernement, considérant que l’exigence d’un dialogue est l’écoute et nous savons que ce gouvernement tout comme les précédents est un gouvernement de sourds. De la même manière la nomination d’un nouvel acteur gouvernemental pour traiter le thème « indigène » ne changera rien et le temps le démontrera. Enfin, nous voulons saluer les actions de résistance de nos communautés qui sont l’expression de la dignité mapuche mise en acte. Pendant que la justice winka protège les assassins, la dignité mapuche rend la justice ». Coordinadora de Comunidades Mapuche en Conflicto Arauco Malleco 4 février 2008 Le transfert de Patricia Troncoso organisé par le personnel de gendarmerie a prit seulement quelques minutes et a permit à Patricia Troncoso de retourner à l’hôpital de Temuco Hilario Huirilef Conseiller national mapuche de CONADI a rejeté catégoriquement la nouvelle figure désignée par l’exécutif. Selon le conseiller “ ça va bureaucratiser encore un peu plus le système, puisque selon la propre présidente Bachelet, les dialogues et les diagnostiques sont terminés, il est l’heure d’agir et ce que nous espérons”. « Cette nouvelle fonction au sein des affaires indigènes est un défi pour les organisations mapuches, si durant trois gouvernements se sont effectués des diagnostiques, durant la nouvelle administration de l’actuel gouvernement il n’y a eu aucune avance dans les engagements pour ce qui concerne les droits politiques et encore moins dans l’exécution administrative des politiques publiques dirigées vers les ethnies”, et d’ajouter que ce qui doit être fait c’est de respecter les engagements comme le programme de communication, l’amélioration des chemins, plus de ressources pour les terres, extension des réseaux d’eau potable, des bourses pour les études, des subventions, améliorer le programme origenes, entre autres ». Il a également critiqué le choix de la personne en précisant “Rodrigo Egaña est une des personne qui s’est prononcé en faveur du cas Ralco (centrale hydroélectrique de l’alto Bio Bio qui a déclanché une lutte de nombreuses années entre les mapuches et l’entreprise Endesa NDT). Walter Ramírez Espinoza, qui a été arrêté puis inculpé pour la mort de Mathias Catrileo a été remis en liberté conditionnelle, suite à une résolution de la cour martiale. Le député Jaime Quintana Leal qui a commenté les faits a déclaré « cela doit nous faire réfléchir sur la pertinence de cet appareil judiciaire (tribunal militaire) quand les victimes sont des civils ». —————– L’attentat s’est produit vers 1 heure 15 du matin ce vendredi, sur la route 5, qui relie Santiago au sud du chili, à un kilomètre de Temuco. Une quinzaine de personnes, le visage dissimulé par des cagoules et armées de fusils de chasse et d’un fusil M16 ont intercepté une dizaine de camions qui roulaient en caravane vers le sud. Le premier camion transportait 28.500 kilos de protéines végétales et a reçu deux impacts de balles à la hauteur de la cabine du chauffeur, celui-ci a réussi à traverser le barrage et à continuer sa route vers l’usine de sucre Iansa. Le second camion qui est resté bloqué se dirigeait vers Puerto Montt et transportait une charge de polypropylène, il a reçu deux impacts de balles à la hauteur des pneus, ce qui a obligé son conducteur à arrêter le véhicule. Les attaquants l’ont alors fait descendre, le camion a été entièrement détruit par les flammes. La police est arrivée sur les lieux cinq minutes plus tard, aucune des personnes impliquées dans ce nouvel attentat n’a été détenue. Selon la justice, l’enquête préliminaire ne se dirige pas vers un fait divers normal en raison des armes utilisées et du mode opératoire des attaquants. Pour sa part, l’intendante de Temuco, a déclaré que ce nouveau délit préoccupe le gouvernement, changeant ainsi le discours officiel qui parlait jusqu’à maintenant de faits ponctuels et isolés. Elle a ajouté « ce nouvel attentat provoque la fuite des touristes, ces attaques de camions doivent être jugées sous la loi antiterroriste » Le président de l’association des propriétaires de camions de Cautin et Malleco, José Villagrán, après s’être réuni avec la direction de son syndicat a sollicité un entretien avec le ministre de l’intérieur pour demander l’application de la loi antiterroriste parce que, selon lui, en soixante jours six camions ont été détruits ce qui équivaut à une perte économique d’environ 70 millions de pesos. Selon un communiqué publié par la communauté, la nuit du 2 février cinq membres de la communauté de Temucuicui ont été détenus alors qu’ils marchaient dans la rue, ils ont été interceptés par un fourgon de police et ont été arrêtés sans aucune explication. Ils ont ensuite été emmenés à Ercilla, où plus tard les a rejoint le porte parole Jorge Huenchullan qui est venu demander des explications, et qui a, lui aussi, été détenu avec les deux personnes qui l’accompagnaient. |
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