Seulement votre solidarité aidera à rendre justice à nos frères Mapuches
Rassemblement de soutien à la lutte du Peuple Mapuche
Vendredi 25 Janvier à 17h
Ambassade du Chili
Rue des Aduatiques, 106
1040 – Bruxelles
Nous demandons l’arrêt de la répression contre les communautés mapuches et une enquête sur la mort de Matias Catrileo.
Liberté de Patricia Troncoso en grève de la faim depuis plus de 100 jours
et de tous les prisonniers politiques mapuches!
Collectif de soutien au peuple mapuche
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A l’opinion publique Belge
Après 15 ans les gouvernements successifs de transition n’ont pas réussi à changer l’héritage institutionnel de Pinochet; ils ont laissé la porte grande ouverte aux multinationales. Le territoire Mapuche, peuple originaire du Chili, continue à être spolié au bénéfice des entreprises. La résistance (récupération des terres) est criminalisée et réprimée en utilisant la loi anti-terroriste dictée pendant la dictature.
Aujourd’hui, le peuple Mapuche est sauvagement réprimé :
· leurs dirigeant emprisonnés
· leur territoire militarisé
· Un « comando » paramilitaire est réactivé avec l’objectif de provoquer des attentats contre les communautés Mapuches
Pour améliorer les conditions d’emprisonnement les Mapuches ont réalisé la plus longue grève de la faim de l’histoire du Chili, Patricia Troncoso a dépassé les 100 jours de grève, elle est au seuil de la mort. Elle est en isolément et interdite de rencontrer sa famille et les institutions des droits de l’homme.
Inflexible, le gouvernement de Madame Bachelet n’a pas donné de réponse à ses revendications légitimes.
Nous, le Collectif de solidarité avec le peuple Mapuche en Belgique, nous demandons :
Une réponse immédiate à la situation d’urgence de Patricia Troncoso.
Libération de tous les prisonniers politiques Mapuches, révision de leurs procès et application des accords internationaux en matière de droits des peuples indigènes.
Fin de l’occupation militaire de leurs territoires; fin de la situation de conflit permanent et des mesures arbitraires de la police avec des contrôles et des perquisitions, ont laissé déjà des blessés et deux morts.
Dérogation de la loi antiterroriste et le respect du droit international concernant les peuples originaires et en spécial la convention 169 de la OIT.
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